Nathalie Menant (plasticienne) et Frédérique Menant (cinéaste) interrogent les expériences de métamorphoses corporelles à travers leurs Mues : empreintes saisies dans des coques de plâtre. Elles développent une réflexion sur la « fabrique du féminin » : d’abord à travers les parures et les reliques de l’intime que constituent les dentelles circulant de mères en filles puis en mêlant aux empreintes corporelles des traces vocales et filmiques, dans le cadre du travail réalisé avec l’association Joséphine et des femmes en situation de vulnérabilité sociale.